Le tout dernier film DreamWorks sur Netflix suit l’histoire du dépassement de soi d’un jeune garçon, Orion, qui a peur de tout mais surtout du noir.

© La Nuit d’Orion (2024) / S. Charmatz / DreamWorks Animation

La peur du noir est une étape normale du développement émotionnel, qui apparaît en général autour de 4-5 ans.

Elle peut rester très présente jusqu’à 10 ans environ, mais elle finit presque toujours par disparaître ensuite.

C’est donc une peur très commune, mais ça n’explique toujours pas pourquoi ça nous arrive à tous !

© La Nuit d’Orion (2024) / S. Charmatz / DreamWorks Animation

Dans le film, Hypatie évoque une adaptation évolutive. En effet, les prédateurs de nos ancêtres étaient plutôt doués pour voir dans le noir. Notre peur nous aidait donc à survivre en renforçant notre vigilance.

Sauf qu’aujourd’hui, malgré la sécurité d’un foyer, ces peurs du passé nous prédisposeraient à rester effrayés par la nuit.

Mais ce n’est pas la seule raison !

D’abord, c’est lié à l’âge. La peur du noir apparaît à un moment de vulnérabilité : petits, on est conscients d’être dépendants de nos parents pour survivre.

Sauf que la nuit, on est seuls !

© La Nuit d’Orion (2024) / S. Charmatz / DreamWorks Animation

C’est aussi l’étape de notre vie où on a le plus d’imagination. On s’invente les pires monstres sous le lit, dans notre placard…

Et tout ça est renforcé par le fait que la nuit, on se retrouve privés de notre sens le plus important : la vue.

La peur du noir

© La Nuit d’Orion (2024) / S. Charmatz / DreamWorks Animation

On devient incapables de détecter qui ou quoi se trouve autour de nous. Peu importe notre âge, notre cerveau peut alors prendre la relève et carrément nous créer des “sensations de présence” pas vraiment rationnelles.

Et pas merci à Drôles de Bruits pour tous les grincements de porte et craquement de parquet qui arrivent toujours aux pires moments !

Le problème, c’est que c’est une peur qui peut se transformer en véritable phobie. Ça devient alors une crainte extrême et quotidienne, avec des répercussions sur la vie de tous les jours : on s’endort très tard, on cauchemarde, voire on refuse carrément de sortir la nuit tombée.

© La Nuit d’Orion (2024) / S. Charmatz / DreamWorks Animation

Plusieurs facteurs peuvent expliquer le déclenchement de la phobie, comme une expérience violente dans l’obscurité par exemple. Bien souvent, on compense alors en laissant la lumière allumée, qui permet de dissiper l’imagination et nous réancrer dans la réalité.

Mais ça ne résout pas le problème de fond…

La seule façon efficace de se débarrasser de la peur du noir, c’est de se désensibiliser : on s’expose de plus en plus à l’obscurité, en éteignant de plus en plus la lumière.

En gros, un peu comme ce que fait Noir avec Orion : l’idée c’est de faire réaliser progressivement à notre cerveau qu’on n’a pas de raison de craindre l’obscurité !

 

Pour en savoir plus

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Crédit La Nuit d’Orion (2024) / S. Charmatz / DreamWorks Animation

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