Men in Black, c’est cette série de comics et films où une agence secrète surveille et dézingue la racaille extraterrestre. En cas de témoins : ils sortent leur « neuralyzer » et, ZOUIG, flashouillent les pauvres badauds pour effacer leurs derniers souvenirs.

© Men in Black / Barry Sonnenfeld / Columbia Pictures

Et bien sache qu’un domaine de recherche s’en rapproche étonnement.

C’est l’optogénétique ! (optique + génétique)

Dans les années 2000, des scientifiques ont fait une découverte: certaines protéines sont sensibles à la lumière, et s’activent lorsqu’on les éclaire…

De fil en aiguille, on a repéré les gènes produisant ces protéines. On les a insérés dans des neurones, pour qu’ils produisent leurs propres petites protéines photo-sensibles. Et, BIM, il devenait possible d’activer ces neurones. Tels des interrupteurs.

Des études sont en cours, notamment sur des souris, testant la manière dont l’optogénétique pourrait activer ou désactiver des souvenirs. Pour le moment, on a réussi à modifier la sensation (bonne ou mauvaise) liée à ce souvenir.

Bon, dis comme ça, ça parait simple, mais ça ne l’est pas…

neuralyzer

© Men in Black / Barry Sonnenfeld / Columbia Pictures

neuralyzer

© Men in Black / Barry Sonnenfeld / Columbia Pictures

Tout d’abord, ça nécessite de modifier génétiquement les cellules (des neurones ici). Ce qui pourrait présenter des effets secondaires. Et qui pose des questions éthiques.

Et du côté de la lumière, on est loin du petit Neuralyzer qui tient dans la poche el envoie un flash. Il faut placer des fibres optiques dans le cerveau.

Bref, les scènes de Men in Black auraient été toutes autres !

Mais l’optogénétique, ça laisse surtout entrevoir la possibilité de soigner des douleurs, des traumatismes, des addictions ou encore de retrouver la vue. Donc bien mieux que le petit flashouilleurs !

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