Allez, viens surfer sur le courant est-australien comme dans le monde de Nemo. Pour ne pas ressembler à ça…

Nemo courant

© Finding Nemo / Andrew Stanton / Pixar Animation Studios, Walt Disney Pictures

GIF Barrière de corail

© Finding Dory / Andrew Stanton / Pixar Animation Studios, Walt Disney Pictures

Il faut comprendre là où on met les nageoires !

Le courant est-australien (EAC) s’écoule le long de la côte Est de l’Australie.

Il prend sa source depuis la grande barrière de corail, le lieu de résidence très hype de Némo où le bus scolaire est une raie manta qui chante.

À sa vitesse maximale, il peut transporter entre 30 et 40 millions de mètres cubes d’eau vers le sud chaque seconde, et fait près de 100 km de large. Donc, il est largement possible de ressentir sa pression sous l’eau mais il ne forme pas un tube à l’image d’un toboggan aquatique comme dans le film.

Et le courant dans la réalité ?

Le personnage de Crush est plutôt réaliste. C’est le cas des tortues qui vont utiliser le courant de manière active comme un surfeur qui choisit sa vague. Les dernières observations de nos satellites montrent que pendant leurs migrations, les tortues sont capables de sortir du courant à l’intersection choisie.

Une fois que l’EAC atteint la Nouvelle-Galles du Sud, l’état au Sud-Est de l’Australie, il serpente vers l’est laissant derrière lui un train de tourbillons géants d’un rayon moyen de 100 km. On les appelle « eddies« . La quantité de tourbillons est si importante que certains ont appelé la région « Eddy Avenue ».

Tortues dans le EAC (Film Nemo) courant

© Finding Nemo / Andrew Stanton / Pixar Animation Studios, Walt Disney Pictures

Dans cette scène, Marin et Dory rencontrent ce phénomène quand ils décident de sortir du courant aux portes de Sydney, la région des eddies.

En réalité, les eddies peuvent atteindre des proportions que tu n’imagines même pas…

Le courant ne transporte pas seulement des tortues. A savoir, qu’il joue aussi un rôle important en déplaçant et libérant la chaleur des tropiques. Malheureusement, avec le changement climatique, on assiste à un effet boule de neige. L’eau désormais plus chaude transportée vers le sud jusqu’en Tasmanie a déjà un impact sur la vie marine de la région.

Photo de la forêt de varech

© Brian Skerry / Nat Geo Collection

De nouvelles espèces invasives et la hausse des températures détruisent les forêts de varech. Cette catastrophe met en lumière l’importance de ces algues, notamment pour leur capacité à stocker du CO2.

D’ailleurs, le studio d’animation Pixar le mettra en valeur dans un autre film : Le monde de Dory.

Pour en savoir plus

Ressources en anglais

Crédits

  • Finding Nemo / Andrew Stanton / Pixar Animation Studios, Walt Disney Pictures
  • Finding Dory / Andrew Stanton / Pixar Animation Studios, Walt Disney Pictures

 

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