Les traces de sang, c’est un peu le Saint Graal pour la police scientifique. Ça en dit beaucoup : sur le criminel, ce qui s’est passĂ©…Dexter, par exemple, est spĂ©cialisĂ© en analyse des traces de sang. Il arrive Ă  en dĂ©duire le scĂ©nario du crime.

 

Dexter

© Dexter / James Manos Jr. / John Goldwyn / Showtime

Bon, au passage, il est aussi tueur en sĂ©rie. Mais ça va, il ne s’attaque qu’aux mĂ©chants. Ça passsseee…

OĂč et comment le sang a-t-il atterri ? Quelle est la taille et la forme des Ă©claboussures ? L’Ă©tude de ces informations s’appelle la morphoanalyse des traces de sang. Et Dexter est pro en la matiĂšre !

Le but ? RĂ©pondre aux 3 questions suivantes : OĂč ? Comment? Quand ?

 

Alors Dexter, oĂč et comment ?

L’expert va chercher la moindre trace de sang, la mesurer, la comparer avec celles de l’Atlas international des tĂąches de sang…

Il va tracer les lignes entre les Ă©claboussures (les fameuses ficelles de Dexter), calculer l’angle de l’impact, (oui, ça sert aussi Ă  ça la gĂ©omĂ©trie !) modĂ©liser la trajectoire des gouttes… (merci la mĂ©canique des fluides)

Bref, un travail mĂ©ticuleux qui va donner des indices sur l’arme utilisĂ©e, les coups portĂ©s (et donc l’acharnement), la position et les mouvements de la victime et de l’agresseur, etc.

© Dexter / James Manos Jr. / John Goldwyn / Showtime

Quand ?

© Dexter / James Manos Jr. / John Goldwyn / Showtime

Le morphoanalyste va aussi Ă©valuer l’Ă©tat du sang (sec ? coagulĂ© ?) pour dater le crime. L’universitĂ© d’Aix-Marseille et le CNRS ont mĂȘme dĂ©veloppĂ© une appli pour la police scientifique, afin de dater directement la tĂąche de sang en la scannant avec un smartphone.

En parallĂšle du travail du morphoanalyste, les Ă©chantillons de sang sont envoyĂ©s en labo pour analyse. Et cette fois-ci, ce n’est plus le scĂ©nario du crime qui nous intĂ©resse, mais celui qui l’a commis.

© Dexter / James Manos Jr. / John Goldwyn / Showtime

Mais certaines de ces analyses sont trĂšs coĂ»teuses. Il faut Ă©galement que le coupable soit dans la base de donnĂ©es pour pouvoir l’identifier !

Deux freins qui ralentissent beaucoup les enquĂȘtes.
La solution serait d’Ă©tablir un portrait robot Ă  partir de l’ADN retrouvĂ©. Des recherches consistent Ă  dĂ©terminer grĂące Ă  l’ADN retrouvĂ© dans le sang des « caractĂšres morphologiques apparents » comme la couleur des yeux, de la peau, la forme du menton, etc.

Mais attention, pas trop vite ! Il y a quand mĂȘme des critiques sur ce systĂšme. Il ne faut pas oublier que le mode de vie va beaucoup influencer le physique d’une personne. Jusqu’en 2014 cette pratique Ă©tait donc interdite en France. Jusqu’Ă  ce qu’une affaire de viols en sĂ©rie Ă  Lyon pousse la justice Ă  l’autoriser. Prends garde Dexter…

© Dexter / James Manos Jr. / John Goldwyn / Showtime

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