Le concept de Pokémon, c’est d’attraper plein de petits animaux sauvages dans des pokéballs, et les entraîner à se battre entre eux, pour ensuite avoir le privilège de devenir le meilleur dresseur. Mais est-ce qu’on est bien sûrs que tout ça respecte la loi ? Hein Sacha ?…

Pokéball

© Pokémon / Kunihiko Yuyama / OLM / TV Tokyo, Canal J, Gulli

Déjà, qu’est-ce qu’il y a dans ces petites pokéballs ? Les avis divergent, mais palace miniature ou sphère vide et triste, ce qui est sûr, c’est qu’ils sont prisonniers du bon vouloir des dresseurs qui les collectionnent bien souvent dans un seul but : la bagarre.

Les pokémons étant souvent montrés comme les meilleurs amis de leur dresseurs, difficile de justifier les bagarres organisées qui finissent toujours en KO technique.

Ça ressemble davantage à un règlement de compte dont les pokémons sont les dommages collatéraux.

Alors alors, il en pense quoi le code pénal de tout ça ?

Eh bien si on traitait les pokémons comme on traite les animaux, le code pénal serait assez clair : « Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000€ d’amende. »

Sacha entouré de pokemon

© Pokémon / Kunihiko Yuyama / OLM / TV Tokyo, Canal J, Gulli

En plus du code pénal, il faut savoir que l’Organisation mondiale de la santé animale (l’OMSA, ou WHOA en anglais) a défini la notion de bien-être animal selon 5 libertés fondamentales : L’absence de faim et soif, l’absence de peur, l’absence de stress physique ou thermique, l’absence de douleur, et enfin, « la possibilité pour l’animal d’exprimer les comportements normaux de son espèce » dans un environnement adapté.

On te laisse juger quelles libertés sont respectées ou non…

Alors Sacha au cachot pour maltraitance animale ?

Sacha et ses pokemons

© Pokémon / Kunihiko Yuyama / OLM / TV Tokyo, Canal J, Gulli

À noter par contre qu’à l’heure actuelle en France, l’article qu’on citait précédemment ne s’applique pas « dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie ».

Pour Sacha, ça veut donc dire que si on estime que le combat pokémon est une tradition qui remonte à très longtemps, alors il est dans son bon droit.

Pas de prison ni d’amende pour lui !

Les infirmières Joëlle

© Pokémon / Kunihiko Yuyama / OLM / TV Tokyo, Canal J, Gulli

Après, bonne nouvelle, c’est juste des créatures imaginaires ! (on peut sécher les larmes).

Et puis, bon point pour la série : tous les pokémons sont soignés dans des centres dès qu’il y a besoin. Les infirmières Joëlle sont dispo h24

Et même pas besoin de payer !

Ils sont clairement en avance sur nous côté système de santé animal.

Quoi qu’il en soit, la maltraitance des vrais animaux existe réellement, tout comme l’abandon.

Alors avant de sauver la cause Pokémon, on peut déjà essayer de contribuer à celle des animaux. Le bon cocktail pour gérer toute situation : amour et respect, comme dans Pokémon non ?