Autopsie d’un zombie

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Et si on se plongeait dans la tête d’un zombie ? Pas littéralement hein…

On va prendre le zombie « lent » et « bête » comme objet d’étude.

Cet ensemble de comportement a été joliment nommé CDHD, ou Trouble d’hypoactivité avec déficit de conscience. Ce sont des comportements liés à des lésions ou à la réduction de certaines parties du cerveau.

Voyons en détail…

Les symptômes du zombie

SYMPTÔME 1 : L’AGRESSIVITÉ

Là, ça se joue à plusieurs endroits, dont : le lobe frontal et l’amygdale. D’une certaine manière, ces deux parties ensemble nous rendent « humains ».

Le lobe frontal, c’est ce qui nous fait réfléchir à une situation et prendre des décisions. Je suis furax, mais NON, je ne vais pas jeter mon smartphone contre le mur. Ce serait stupide.

L’amygdale, elle, gère nos émotions primaires, dont la peur. Si l’équilibre entre tout ça est rompu, on peut en arriver à une forme de rage.

SYMPTÔME 2 : LE ZOMBIE EST LENNNNNT

Là, ça se joue notamment du côté du cortex moteur et du cervelet. Le cortex moteur contrôle les mouvements. Le cervelet, lui, impacte l’équilibre et la coordination. Par exemple, c’est lui qui prend cher si on boit de l’alcool.

SYMPTÔME 3 : L’AMNÉSIE

Le zombie fait face à deux soucis majeurs : une amnésie rétrograde ET antérograde. L’amnésie rétrograde nous fait oublier nos souvenirs passés.

L’antérograde, elle, rend impossible la création de nouveaux souvenirs. Le zombie oublie les événements au fur et à mesure de leur déroulement. À peine on détourne son attention qu’il oublie qu’un bon petit plat humain se trouvait juste à côté.

SYMPTÔME 4 : UNE GROSSE FAIM

Dans le cerveau, c’est l’hypothalamus qui contrôle les besoins comme la faim. On a remarqué que des lésions sur celui-ci entraînaient de gros troubles alimentaires.

« Je me pose tout de même une question… Avec tout ça dans le ventre… est-ce que tu fais tes besoins ? »

Bon, pour la team 1er degré on est d’accord, un zone, ça reste de la fiction ! Mais il y a réellement des recherches scientifiques sur ce qu’est un zombie. Ça s’appelle les zombie studies.

Finalement, étudier un zombie, c’est croiser des recherches sur de nombreuses maladies neurodégénératives comme les maladies de Parkinson, d’Alzheimer ou de Charcot.

Et ça questionne aussi sur ce qui nous rend « humain »…

Pour en savoir plus

Ressources en français

Le cerveau des zombies – France Inter⁠⁠

Ressources en français

A Harvard Psychiatrist Explains Zombie Neurobiology – IO9 Gizmodo

Crédits The Walking Dead / Frank Darabont / Robbert Kirkman / AMC

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