C’est dans l’amygdale que tout se passe, c’est-Ă -dire dans le lobe temporal de notre cerveau (il y en a donc deux, derriĂšre chacune de nos tempes).

© American Horror story / Ryan Murphy - Brad Falchuk / FX

L’amygdale va recevoir des messages de nos sens puis les Ă©valuer pour prendre la meilleure dĂ©cision : le combat, la fuite, l’inaction…

Une fois le danger analysĂ©, elle enverra les informations Ă  l’hypothalamus, chargĂ© de combattre la peur.

American Horror story

© American Horror story / Ryan Murphy - Brad Falchuk / FX

L’hypothalamus va alors libĂ©rer diffĂ©rentes hormones :

  • La dopamine : gĂ©nĂšre motivation, prise de risque et plaisir.
  • La sĂ©rotonine : favorise le calme, le bonheur, le contrĂŽle des humeurs.
  • L’adrĂ©naline : permet de rĂ©agir au stress, augmente le pouls, la pression sanguine, la force musculaire…
American Horror story

© American Horror story / Ryan Murphy - Brad Falchuk / FX

Devant un film ou une sĂ©rie d’horreur, c’est la menace mentale, et non la menace physique, qui va libĂ©rer diffĂ©rents transmetteurs et hormones. Il nous est toutefois possible de profiter totalement de cette montĂ©e d’hormones, puisque le danger n’est pas rĂ©el.

Mais si la peur se transforme en anxiĂ©tĂ©, lĂ  ça se gĂąte : l’horreur du film ou de la sĂ©rie va avoir des rĂ©percussions sur les jours, voire les mois Ă  venir…

© American Horror story / Ryan Murphy - Brad Falchuk / FX

Il faut bien distinguer la peur – une rĂ©action face Ă  un danger immĂ©diat – de l’anxiĂ©tĂ©, qui est la projection d’une peur dans le futur. C’est la crainte qu’il puisse arriver quelque chose.

Les Ă©motions nĂ©gatives l’emportent alors sur l’excitation gĂ©nĂ©rĂ©e par cette super sĂ©rie.

Dans American Horror story, plusieurs facettes de l’angoisse sont abordĂ©es

© American Horror story / Ryan Murphy - Brad Falchuk / FX

Les pathologies, la religion, l’isolation sociale… De quoi s’identifier dans au moins l’une des saisons et donc d’associer les tourments de la sĂ©rie Ă  notre rĂ©alitĂ© !

La maison hantĂ©e de la saison 1 renvoie Ă  l’incapacitĂ© de se sentir chez soi quelque part, aux actes de terrorisme ou encore aux souffrances d’une famille dĂ©chirĂ©e.

La 2e saison se concentre plutĂŽt sur l’angoisse de la captivitĂ© et la dĂ©shumanisation des patients atteints de troubles mentaux.

Bien d’autres thĂ©matiques sont abordĂ©es dans les saisons suivantes : les discriminations raciales et sociales, l’intolĂ©rance, les sectes, la fin du monde…

De quoi susciter une bonne crise de panique quand on se retrouve alone, dans notre lit, aprÚs avoir regardé American Horror Story !

N’hĂ©sitez pas Ă  aller jeter un Ɠil Ă  notre compte !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagĂ©e par Instants Cult’ (@instantscult)